LE DÉCRYPTAGE DE JA – Avec les nouvelles directives de sa Banque centrale, Kinshasa espère relancer le franc congolais et réduire sa dépendance au dollar américain. Mais ces efforts seront-ils suffisants ?
LE MATCH DE LA SEMAINE – L’ancien ministre de la Santé mène la fronde contre le secrétaire général du parti présidentiel, qu’il accuse de mauvaise gestion. Face à cette nouvelle remise en cause de son autorité, ce dernier espère pouvoir compter sur la confiance du chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Cet affrontement intervient alors que la zone, située dans la grande périphérie de Kinshasa, connaît un regain de violence. En 2022, des tensions intercommunautaires entre les Teke et les Yaka s’étaient transformées en massacres.
Trois options ont été présentées à l’ONU dans un rapport que Jeune Afrique a consulté. Kigali, qui soutient le M23 dans l’est de la RDC, accuse cette force régionale de collaborer avec des groupes armés qui lui sont hostiles.
Le 8 juillet, 22 soldats congolais ont été condamnés à mort, reconnus coupables notamment d’avoir fui devant le M23. Reportage à Lubero, dans le Nord-Kivu où, face à la progression des rebelles, les autorités militaires croient en l’effet dissuasif de la peine capitale.
L’ancien ministre de l’Intérieur de Joseph Kabila, visé par des mesures restrictives de l’Union européenne depuis 2017, va être retiré de la liste des personnalités ciblées par Bruxelles.
L’administration Tshisekedi a fort peu apprécié que la star de la rumba congolaise, invitée dans l’émission à succès, donne son avis, en des termes critiques, sur la situation dans l’Est.
Alors que trois ressortissants américains comparaissent actuellement dans le procès de la « tentative de coup d’État » du 19 mai dernier, un quatrième individu, arrêté le 22 mai et soupçonné d’être impliqué, se trouve toujours en détention à Kinshasa.
Le dernier rapport du groupe d’expert des Nations unies, rendu public le 8 juillet, documente la présence de plusieurs milliers d’hommes des Forces de défense rwandaises aux côtés des rebelles du M23, dans l’est du Congo.
Jeune ambitieux, le nouveau garde des Sceaux s’attelle à redresser une justice « malade », promettant rigueur et transparence. Sauf que ses premières mesures lui valent déjà quelques inimitiés.
La cour militaire de Kinshasa/Gombe a dû se déclarer incompétente, ce lundi 8 juillet, pour juger le bras droit de Moïse Katumbi, désormais couvert par l’immunité parlementaire.
Déjà en conflit ouvert avec le Rwanda, la RDC est réticente à ouvrir un autre front diplomatique. Pourtant, selon le dernier rapport de l’ONU, Kampala soutient bel et bien les rebelles du M23, dans l’Est. Tout en combattant un autre groupe armé, les ADF, aux côtés cette fois de l’armée congolaise.
Accusés notamment de « gaspiller les munitions » pour s’enfuir « au lieu de défendre la nation », 22 militaires congolais risquent la peine capitale. Le verdict sera rendu lundi 8 juillet, soit quelques jours après la condamnation à mort de 27 autres militaires des FARDC pour le même motif.
Quelles sont les conséquences de la prise de Kanyabayonga par le M23, dans l’est de la RDC ? Romain Gras, chargé de la couverture de la région des Grands Lacs pour Jeune Afrique, décrypte ce tournant dans la guerre au micro de RFI, dans La Semaine de JA.
Chaque semaine en juillet et en août, Jeune Afrique vous présente une photographie iconique. Aujourd’hui, ce père désespéré qui regarde le pied et la main de sa fille de cinq ans, tranchés par des gardes de l’Anglo-Belgian India Rubber Company.
Le deuxième producteur mondial de cuivre a achevé pour la première fois de son histoire un programme de prêt du Fonds monétaire international qui lui permet de recevoir près de 225 millions de dollars.
Après la chute du verrou de Kanyabayonga, les rebelles du M23 continuent leur stratégie d’encerclement de Goma, la capitale du Nord-Kivu. Pendant ce temps, l’armée congolaise a décidé de sévir envers ceux qu’elle considère comme des déserteurs.
L’ex-patron de la commission électorale a juré de renverser Félix Tshisekedi, le président dont il avait annoncé la victoire en 2019. Associé depuis six mois au M23 au sein de l’Alliance Fleuve Congo, il est accusé par Kinshasa d’être la « marionnette » du Rwanda.
En prenant le contrôle de cette localité de l’est de la RDC, les rebelles s’ouvrent la route du « Grand Nord », tout en se rapprochant peu à peu de zones où opèrent les Forces démocratiques alliées.
Au total 51 accusés, dont quatre femmes, sont poursuivis dans cette affaire et sont tous détenus à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa, où leur procès a débuté le 7 juin.
Incarcéré depuis 2021, ce général de brigade est poursuivi, comme John Numbi, pour son rôle présumé dans l’assassinat de Floribert Chebeya et de son collaborateur Fidèle Bazana, en 2010. Tout comme les familles et proches de ces derniers, il attend l’ouverture d’un nouveau procès.
L’ex-ministre congolais des Finances, visé par une enquête pour détournement de fonds, a été autorisé à se rendre en France après un imbroglio de plusieurs jours.
La ville est considérée comme un verrou contrôlant vers le nord les accès aux villes de Butembo et Beni, fiefs de l’importante tribu Nande et grands centres commerciaux du pays.
L’archevêque de Lubumbashi a été élu, le 27 juin, à la tête de la puissante Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), qui s’oppose fréquemment au président, Félix Tshisekedi.
Des négociations sont en cours pour organiser au plus vite une rencontre entre les présidents rwandais et congolais afin de mettre un terme au conflit dans l’est de la RDC, a affirmé jeudi 27 juin le président angolais.
Nommé vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur dans le gouvernement Suminwa, Jacquemain Shabani se hisse enfin au sommet de l’appareil, lui dont l’ascension avait été stoppée net en 2012 par un certain Étienne Tshisekedi.
C’est cette bonne connaisseuse des arcanes de l’ONU que le président congolais a choisi pour remplacer Christophe Lutundula, dont le franc-parler a parfois agacé les partenaires du Congo.
En visite à N’Djamena, le président congolais a été accueilli par son homologue Mahamat Idriss Déby Itno, avant de recevoir le principal opposant à celui-ci et ancien Premier ministre, Succès Masra. L’occasion d’évoquer le rôle que ce dernier compte jouer dans les mois à venir.
Dauphin de Joseph Kabila à la présidentielle de 2018, secrétaire permanent d’un parti – le PPRD – qui a choisi de boycotter les dernières élections, Emmanuel Ramazani Shadary dénonce la dérive du pouvoir de Félix Tshisekedi.